à René Guy Cadou, i.m., et à Hélène,
Tu ne fais pas semblant
et l’eau de tes yeux sait bien mieux
que ceux de ton âge
comme est grand le contenu, tout l’or
d’un instant,
comme il faut savoir attraper la joie, dis-tu,
qui se devine et se dit
même en pleine tourmente…
.
Ton coeur s’ouvre sur des mots d’allégresse
malgré la mort qui te taquine
à chaque instant.
.
Les eaux du fleuve apaisent tes pas
comme la fleur fragile de l’amitié
dont s’abreuve l’éclat de ta voix
qui passe par-dessus les années
pour nous parler sans masque.
.
Bernard Perroy
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