sa poésie – ses collaborations – ses liens…
photo © Dominique Lefèvre
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à Dominique Hanquart,
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J’ai rencontré ton pas
tandis que je me promenais
prêt à toute surprise,
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et l’eau de ton visage
se mit à me chanter la vie
comme le passage léger
d’un ruisseau…
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Soleil,
soleils,
visites fraternelles
dans la nuit de nos pas,
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et je poursuis ainsi
chaque jour
mon chemin…
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Bernard Perroy
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(voir dans « Albums photos » pour les peintures de D. Hanquart
et les « Liens artistes » pour les photos de D. Lefèvre)
Le soleil éclaté – © Rachid Koraïchi
J’écris
depuis qu’une aube
inlassablement
m’appelle à me quitter
pour la suivre toujours
davantage
alors qu’elle aime se faire
désirer,
tout aussi proche
qu’inaccessible
et reculant au fur et à mesure
de mes pas…
Bernard Perroy
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(en savoir + sur Rachid KoraÏchi : voir Extraits de « Une Gorgée d’azur »)
peinture © Nathalie Billecocq
L’arbre au tronc gris chante et ses feuilles
ocre-doux tombent
car il en est grand temps.
Il est grand temps de croire
que rien n’est absolument triste,
même quand on est maigre et gris.
Voyez cet arbre qui chante
en se mêlant au jeu des ombres
et de la lumière…
On ne trouve pas ces choses
seulement dans les contes
que l’on égrène pour les petits et pour les grands,
on les trouve à tout moment,
et c’est vivre,
que l’on soit petit ou grand…
Bernard Perroy
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(retrouvez les peintures de Nathalie Billecocq, accompagnés des textes de Bernard Perroy, dans « Miroir pour l’arbre »- liste des catégories d’articles : marge de droite)
(moine de Ligugé, poète)
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Les trois tomes de ses « Etincelles » nous enchantent par leurs aphorismes.
Ceux-ci rendent comptent des heures du jour et de la nuit, des saisons de l’âme, des paysages intérieurs et extérieurs. Ils sont écrits par « touches » tout au long de l’année liturgique, et de proche en proche nous éclairent…
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(prix Goncourt de la poésie 2009)
« S’il y a une force évidente de la poésie de Laâbi, c’est qu’elle parle immédiatement, de l’intérieur, à celui qui l’accueille. La seule matière dont elle est pétrie, c’est l’humain qui n’est étranger à personne. Et c’est par cette proximité-là, et non au moyen d’un art qui n’a d’autre finalité que lui-même, qu’elle touche à l’universel. » Jean-Luc Wauthier
