Bucarest © Catherine Deher
à Vasile Aftenie, Vladimir Ghika
et à tous leurs semblables, i.m.,
Écrire un mot d’espérance
et le mot se tend,
s’en va à la dérive,
on le perd, on le retrouve
au hasard d’un visage,
d’une rive, d’une ville.
On le chante pour survivre
et puis la suite
à vivre en chemin,
la grande traversée,
le temps venu encore d’aimer
et de poursuivre l’aventure
au gré des rues, des avenues
où dans un peu d’eau croupie
se reflètent la vie, le vent,
les arbres verts obstinément tendus
vers les régions du ciel…
Bernard Perroy
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