Corse, 2006 – © G. Laurenceau
à Matthieu Baumier,
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Je me mets à genoux
devant la brise légère
qui veut me réchauffer
de l’intérieur,
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faire renaître de leurs cendres
ces mots que la douleur entrave,
ce cœur en moi
qui ne sait plus reconnaître la flamme
ni les promesses du jour…
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Brise légère,
apprends-moi,
de tout ce que je parcours,
cette sorte de joie qui ne s’en va pas.
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Bernard Perroy
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