Sologne – © Bernard Perroy
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Les mains tendues vers le rebord du jour
comme les branches du chêne appuyées
contre l’azur,
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je n’ai pas d’autre désir qu’une simple trêve
parmi ces bains de sang, ces tempêtes
et ces morts…
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Le pourpre du cœur se révulse en silence
ou chante, malgré les risques d’orage,
le soleil à venir
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et cette flamme dans l’âme qui dure
bravant les doutes et les mots
de mauvais augure,
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nourrissant la danse de nos pas
où se mêlent mystérieusement
l’audace et la patience…
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Bernard Perroy
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