Le Moulin de la Mothe – B. Perroy, 2013
à Jean-Marie et Chantal Gilory,
Je pourrais désirer voir de plus haut
Prendre le large
Chercher à deviner l’estuaire au bout du fleuve
Quand le vent balaie ma face
Me ramenant à d’autres lieux
Là-bas où le sel se ramasse
À la sueur des bras
Tandis que le ciel
S’étonne d’être aussi vaste…
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Mais je sais la mesure de mon pas
Il me faut respirer ici
Les lumières rasantes du jour
Sur les eaux du Layon
Ses barques endormies…
Apprivoiser surtout le chant du rossignol
Qui vit avec ses joies et ses frayeurs
Au plus profond des paysages de mon cœur
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Bernard Perroy - 1er Janvier 2004
(extrait de « Un soir où le soleil d’octobtre… »
préf. Gilles Baudry, éd. Sac à Mots, 2005)
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