Sologne, sept. 2016 – B.Perroy
à Yves Perrine,
Petite brassée d’automne
avant que tout ne ploie
sous l’avalanche des tons
de gris froids et de terre mouillée…
Les mots s’enchantent
et se gavent de lumière,
se prennent à rêver à trois fois rien
niché dans un silence d’or…
Ouvrir la porte,
ouvrir la bouche et le coeur
aux mouvements qui montent
de l’intérieur de soi,
douceurs ou blessures
à longueur de mourir
et de vivre à nouveau,
mouvements de l’un vers l’autre
que l’on apprend sans cesse
entre les lignes
à décrypter,
à recevoir et à donner…
Bernard PERROY
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