© Philippe Agostini - 2016
Le jour se lève
sur ces dépôts de sel
que nos larmes
ont semés
au coin des yeux,
à la frontière du regard,
à la frontière du jour
et de la nuit,
de la consolation
et de l’oubli.
Le jour colporte ses couleurs,
et la douleur s’amenuise
devant le spectacle inventif
de la lumière,
reflet végétal,
reflet en arc-en-ciel
du règne des plages de pourpre
et d’amour
baignant dans les plis
et replis de nos
domaines intérieurs…
*