© Bernard Perroy - plage de Luzéronde – Noirmoutier
J’irai dès l’aube
caresser du regard
le ciel doux
et le soir sur la rive
me laisser envahir
par la lumière,
mon seul héritage,
ma seule espérance,
ma seule joie
qu’accompagnent des lignes
tracés dans le sable
et la vérité des rides
creusant nos visages…
Je défilerai la laine
de mes allégresses
et de mes terreurs
dans un conte improbable
que je confierai tout bas
aux oreilles du coeur
de celui qui affleure
page après pages
le défilé cahin caha
de tous mes mots…
*
Un hommage au célèbre Victor Hugo, un poème sensible et profondément touchant … Merci.
Dernière publication sur Chronique d'une intello : Végétarien/ne, végétalien/ne, c'est quoi ça ?