Le Viel – Noirmoutier - © B. Perroy
Chaque été
le temps d’un horizon pour poser son regard
et reposer son âme.
Car il nous faudra traverser
toute vallée de larmes
et durer sous la bise hivernale,
apprendre à mourir tant soit peu…
Et si cela devenait plus facile
quand on sait qu’il fait bon quelque part
du côté de la mer quand la joie sait frapper
aux carreaux de la fenêtre ?
Ciel et sable allongent leur douceur
pendant que moutonne au loin
la blancheur des mouettes posées sur le rocher…
Et si cela pouvait se vivre quelque soit la saison
quand nous nous réfugions dans la mémoire
et les territoires inviolables du cœur ?
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Bernard Perroy
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