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Archive pour la Catégorie 'FENêTRES SONORES'
Bernard PERROY
improvise au piano sur quatre accords…
improvise en paroles…
pour chanter la lumière…
© photos B. PERROY – Sologne
dommage, cela s’échève brutalement sur… « le feu…
de mon coeur » !
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à travers les textes de Bernard PERROY (lus par l’auteur) et les encres de Rachid KORAÏCHI…
« Une gorgée d’azur », éditions Al Manar
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expo Synergy© pochoirs Jef Aérosol & Lee Jeffries
La pauvreté me dévisage
et je ne sais pas
si elle vient de moi
ou de cet homme
assis sur le trottoir,
tandis que sa voix
et la mienne se perdent
dans la rue qui bourdonne
comme pour mieux nous faire saisir
ce silence d’empathie
qui bourgeonne de nos deux coeurs.
Bernard PERROY
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Poverty stares at me
and I don’t know
if it comes from me
or that man / sitting on the sidewalk,
while his voice
and mine are lost
in the buzzing street
as if to better seize us
this silence of empathy
budding of our two hearts.
Bernard Perroy
(traduction d’Elis Podnar)
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La pobreza me mira fijamente
Y no sé
Si viene de mí
O de este hombre
Sentado en la acera,
Mientras que su voz
Y la mía se pierden
En la calle que tararea
Como para mejor hacernos comprender
Este silencio de empatía
Que florece de nuestros dos corazones.
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Me mira fijamente a la pobreza
Y yo no sé
Si se trata de mí
O ese hombre / sentado en la acera,
Mientras que su voz
Y el mío están perdidos
En la calle zumbando
Como si fuera a mejor apoderarse de nosotros
Este silencio de empatía
De nuestros dos corazones en ciernes.
Bernard sabadell
…………………………………………(traducción de Vladimir Rivoira)
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© enregistrement et poème de B. Perroy
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à la mémoire de Heather Dohollau,
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Ce lieu
dans lequel tu m’invites
parmi les arbres
et leur bruissements d’ailes,
le friselis des feuilles
agitées par le vent,
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est-il toujours
en mouvement,
lumière d’avril
voguant de pierre en pierre
dans les méandres du torrent ?
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Ce lieu dont j’aime le chant
s’immiscerait-il sans écart
dans l’alcôve tremblante
de mon sanctuaire intérieur ?
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Est-ce jeu de miroir
ou bien sèmes-tu ta lumière
à profusion dans l’entre-deux,
entre regard et paysage,
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là où la vie
se promène à présent,
sous le ciel bleu
criblé de mouettes,
entre mémoire et avenir ?
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Bernard Perroy
poème écrit après avoir écouté :
Cinq miniatures naïves pour piano de François Riu-Barotte
Nous marchions dans Paris
parmi ses fourrés citadins aux multiples accords
de trains et d’herbe,
d’aromates doux-amers,
d’obscurités, d’éclairs,
de nuages entraperçus dans le miroir des vitrines…
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Du haut de mes dix ans,
je buvais littéralement des yeux
tous ces visages, ces paysages,
tandis que mon frère plus vieux
se tenait à distance « de sage »,
pourvu qu’il recomposât dans son cœur
le visage de sa bien-aimée…
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Alors les pas de mon père
savaient à la fois nous porter et nous rendre
à la beauté des cœurs dispersés au cœur de la cité…
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Je n’oublierai jamais cette escapade à trois
d’où nous avions ramené,
pour les regards émerveillés de ma mère,
une petite boîte à musique qui nous aidait,
chaque fois que nous tournions la manivelle,
à supporter tous les manèges de la vie…
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Bernard Perroy
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(moine de Ligugé, poète)
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Les trois tomes de ses « Etincelles » nous enchantent par leurs aphorismes.
Ceux-ci rendent comptent des heures du jour et de la nuit, des saisons de l’âme, des paysages intérieurs et extérieurs. Ils sont écrits par « touches » tout au long de l’année liturgique, et de proche en proche nous éclairent…
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