revue CAHIERS DU SENS (note lecture de Jean-Luc Maxence sur « Je n’ai d’autre désir » :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2251950348420518&set=pcb.2251951475087072&type=3&theater )
site TERRE à CIEL (article d’Hélène Prouteau sur « Je n’ai d’autre désir » : https://www.terreaciel.net/Je-n-ai-d-autre-desir-Bernard-Perroy-par-Marie-Helene-Prouteau#.W1rsAFAzaM8)
revue TEXTURE (Michel Baglin) : http://revue-texture.fr/spip.php?article509
revue RECOURS AU POEME (Sophie d’Alençon) :
http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/la-nuit-comme-le-jour/sophie-dalenç
François-Xavier Maigre : article F.X. Maigre – Livres & Idées (La Croix)
Arnaud Schwartz et Françoise Siri : dossier du journal La Croix (mai 2017) sur la poésie contemporaine en France...
revue SETU (Bilingual journal published from Pittsburgh, USA) – July 2017 – interview by Vatsala Radhakeesoon :
1http://www.setumag.com/2017/07/interview-of-bernard-perroy-by-vatsala.html?m=1
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1. Extraits courrier
2. Extraits presse ou préfaces
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COURRIER
(…) les »Paroles d’aube dans la nuit » que m’a fait parvenir Yves Perrine m’ont beaucoup intéressé. J’y ai retrouvé tout votre talent, le sens de la mesure, le rythme harmonieux de votre vers pourtant dépouillé et les thèmes qui vous sont chers : « Ne plus chercher/à recoudre nos failles » et « Emboîter le pas/d’un homme heureux/qui ne possède pourtant/rien de la terre ni des cieux,//habitué à sourire aux vents/Sans pourquoi, ni comment,ni remords,//comme l’enfant s’endort… »
Un fort bel opuscule qui donne à voir « la naissance du jour entrevue dans la nuit » (…) Dans le partage de la poésie et ma bonne amitié en communion de Parole. Jean-Pierre Boulic (Trebabu, 2019)
Vous nous faites, « dans la rencontre des / êtres et des choses / les plus familières« , trouver l’orientation secrète qui révèle la « parole précieuse« . On se remet en vous lisant dans l’axe du seul désir qui importe, celui qu’indique la « boussole de l’espérance« , et l’objet de ce désir n’est pas situé das un au-delà imaginaire ; il est, nous suggérez-vous, à chercher dans ce qui vient à nous, pourvu qu’il porte le sceau de Celui auquel on peut faire confiance : « Tout vrai regard / est une parole sûre« . J’ai aussi bien aimé les encres de votre ami Rachid Koraïchi : ses tableaux, où se juxtaposent des signes groupés en séries où jouent d’infimes variations, donnent l’idée d’une écriture mystérieuse, répétant un même mot sur plusieurs tons pour qu’on l’entende enfin… Jean-Pierre Lemaire (Paris, 2017)
C’est avec un « coeur d’enfant » que je lis votre livre (« Je n’ai d’autre désir ») : comment pourrait-il en être autrement ? Vos mots nous portent, ils vont loin puisqu’ils sont à l’écoute. Les éditions Al Manar leur ont donné l’écrin sobre et léger qui leur convient. Pierre Dhainaut (Dunkerque, 2017)
Oui, il y a dans votre nouveau livre, “Une joie tremblante (magnifique titre), une liberté nouvelle : une voix désormais assurée et une forme solide. Vos textes sont aujourd’hui assez grands pour aller leur propre chemin. Je m’en réjouis et vous assure de ma bien amicale pensée. Gérard Pfister (Lac Noir, 2009)
Cher Bernard Perroy, merci pour cette méditation (« Je n’ai d’autre désir ») autour du Visage infini de l’Ami. Ce qu’on y dévoile est précieux… jusqu’à ce « jour immense » qui nous traverse au plus profond. Merci pour ces poèmes… qui aimantent, portent et emportent loin, bien loin… Tout cordialement. Zéno Bianu (Paris, 2017)
Cher Bernard, vous êtes portée me semble-t-il, dans votre « Petit livre d’impatience », par une rivière dont vous nous montrez les rives avec leurs paysages, un enfant qui joue, un arbre. On sen bien que vous avez dû apprivoiser votre « impatience » pour que la rivière ait ce cours paisible. Avec « Sur la plus haute branche », c’est plutôt une fontaine qui rafraîchit souvent des passages désertiques, et qui abreuve aussi tout un cercle d’amis… Je vous dis ma fidèle amitié . » Jean-Pierre Lemaire (Paris, 2012)
Voici une année qui commence bien, dans « l’air matinal », grâce à ce livre, « Sur la plus haute branche ». Pourquoi chercher une formule pour le définir ? Vous me la souffler, si je puis dire : « la partition tremblée / d’une lumière naissante », cette musique qui n’envie pas de vaincre le silence, qui s’en exhale et l’éclaire. Je l’accueille dans la ferveur. (…) « Une joie tremblante » et « La nuit comme le jour » : ces titres vous conviennent, et je ne vous aurais pas connu déjà, ils m’auraient tout de suite alerté ! Merci pour ces très beaux livres. Merci pour tout. Cordialement et fidèlement. Pierre Dhainaut (Dunkerque, 2012).
Cher ami, votre envoi de poèmes, de méditations… de choses si bonnes dans l’éternité et au quotidien, m’est bien parvenu… et cela fut comme une manne, un enseignement, une lumière qui tombait soudain sur moi… Et vous me parlez de René…Vous lui répondez dans la filiation et je lis avec bonheur vos poèmes. Votre poésie est bien “un souffle de clarté“. Il m’est arrivé pour vivifier l’écoute et la patience… Hélène Cadou (Nantes, 1998)
Merci pour ton “Printemps de Job”. J’avoue avoir aimé cette nouvelle “récolte” (l’expression est de Proust)… à venir encore. Car le printemps, c’est la promesse, la germination, l’éclosion. (…) J’ai particulièrement aimé, jusqu’à les relire plusieurs fois, ceux du début à cause de leur ruissellement intérieur, de leur murmure de feuillage à l’oreille du cœur, et l’humilité du ton, la bonté de ton encre qui s’insinue à l’interstice des mots… et partout présente (c’est ce qui nous réunit le plus) : l’esprit d’enfance. Gilles Baudry (Landévennec, 2001)
Ton opuscule est loin d’être minuscule (cf le « minuscule » chez Yves Perrine, « Extraits du large »). Il est grand comme le large et habité comme le silence. Il se présente en habit de simplicité, sans oripeaux, — comme j’aime ! Hamid Tibouchi (Montsoult, 2016)
La Loire coule dans nos veines, elle est un second sang, un sang d’appoint. Une bonne partie de ta poésie vient, je crois, des yeux (et les yeux vont au cerveau, qui va au coeur). Peut-être te faudrait-il songer un jour à faire le tri dans tes photos, tu es certainement ton meilleur illustrateur, s’il est besoin… Bruno Roy (Paris, 2016)
Je te remercie d’aimer le livre que François Huglo m’a fait l’amitié de me consacrer. Nous savons toi et moi que la poésie n’existe que pour être partagée. (…) Bonne idée que ce dossier sur Gilles Baudry, homme de Dieu et poète admirable (…) Vivement merci de me donner à lire tes derniers poèmes où je me sens chez moi. J’aime leur légèreté grave, leur transparence, la proximité qu’on peut leur trouver avec un Cadou, un Bérimont… Avec ma plus vive amitié. Serge Wellens (Marrans, 2009
Je perçois pour toi (dans « Je n’ai d’autre désir ») cette longue attente qui te bouscule et te suit pas à pas, qui tour à tour t’enchante ou teplonge dans la nuit des tempêtes. Monique G. (Chambery, 2017)
Merci pour ce “Cœur à cœur » qui dit beaucoup en peu de mots ! (…) Il dit ce « feu / dont l’origine est là devant nous. » (…) Et j’ai été très admiratif devant les encres de Rachid Koraïchi (…) Bien cordialement. Gérard Bocholier (Clermont-Ferrand, 2006)
Tu sais combien j’apprécie ta poésie toujours porteuse de lumière et de tendre espérance. Michel-Xavier Frossard (site « Poésie des jours », 2016)
Cher Yves Perrine (éditeur des recueils de La Porte – Poésie en voyage), vous permettez à vos lecteurs de découvrir de nouvelles voix… Je ne connaissais pas Bernard Perroy. J’ai lu avec grand plaisir son « Cahier d’un soir d’été ». C’est la célébration des mots, leur pouvoir, qui suscitent l’adhésion du lecteur. Les mots dans lesquels nous nous fondons et qui disent la confiance du poète. Une grande impression de paix se dégage de ces poèmes. Merci. Max Alhau (Saint Mande, 2013)
« Sur la plus haute branche » me touche beaucoup. « De la plus haute branche aux racines profondes, un chant pétri de toutes les surprises accumulées »… Vous arrivez à l’essentiel, vous trouvez le mot exact. Oui, un grand merci. Yves Perrine (Laon 2012)
Votre recueil « Sur la plus haute branche » est un chant de clarté où vous conviez chacun à écouter « le souffle d’un vent inapprivoisé ». (…) C’est un paradoxe que de la dire, mais tout est poésie dans cet ouvrage, tout murmure, nous enchante, nous interpelle et nous conduit à ces lieux ou ces rencontres qui permettent de contempler la vie dans son absolue gratuité. Oui, vraiment, j’ai beaucoup aimé… Jean-Pierre Boulic (Trebabu, 2012)
Je vous remercie de ces poèmes échangés, de cette écoute précise et vraie, de ce dialogue. “Voilement-dévoilement“ : n’est-ce pas cela – la poésie même ?… Dans la proximité. Alain Suied (Paris, 2005)
Cher frère Bernard, merci beaucoup pour « Une joie tremblante » dont chaque mot m’est familier, puisque je l’avais lu il y a longtemps déjà. Je le retrouve avec plaisir dans une belle mise en page, et j’en redécouvre la beauté page à page : « une sobre ivresse habille nos pas traversiers ». Je regrette de ne vous avoir pas rencontré au marché de la poésie… bien amicalement. » Nathalie Nabert (Paris, 2012)
J’aime beaucoup votre écriture simple, concise et directe -et même, me semble-t-il, assez proche dela mienne (voir mon recueil « Nervures » ci-joint). À bientôt. Amicalement. Hamid Tibouchi (2010)
Je viens brièvement vous dire ma reconnaissance à la lecture de « Une joie tremblante » (…) Par mystique essentielle, mais recevant sa particularité de la Kénose (ce mystère d’abaissement). C’est donc toujours un presque rien, une surprise orante. Tout ce qu’il y a de plus humble, discret, de presque effacé, peut-être offert à tous les humains. J’ai été bouleversé par vos poèmes. Ils chuchotent à l’oreille, ce presque rien, cette petite joie tenace, récurrente, toujours la même et toujours neuve… Lucien Noullez (critique et poète, Bruxelles, 2012)
C’est une bonne chose que vous ayez retrouvé vos paysages de Loire, ces lieux si chargés de spiritualité, de poésie et d’amitié… Oui, cette communion de voix à partir du “peu“ nous dit l’immensité et la beauté d’un “cœur réconcilié“. Hélène Cadou (Louisfert, 2003)
J’ai beaucoup aimé « une gorgée d’azur » si bien illustré par Rachid Koraïchi dont les encres m’enchantent depuis « Coeur à coeur ». Il faut prendre le temps pour bien lire et bien regarder « Une gorgée d’azur », puis ne pas refermer le livre ; le laisser ouvert comme une fenêtre donnant sur une nuit d’été – une fenêtre ouverte sur l’étourdissant silence des étoiles. Jean-Claude Coiffard (Nantes, 2011)
La musique et l’image se rejoignent d’une façon qui me touche particulièrement. Hélène Péras (Grignan, 2003)
Je me réjouis de la parution prochaine de vos deux autres recueils : votre parole poétique a la fraîcheur et la « tremblante » autorité de l’expérience. Avec mon très amical souvenir. Jean-Pierre Lemaire (Paris, 2010)
Vous devez faire confiance à ce souffle qui vous porte… Humblement, chacun d’entre nous doit continuer. Vous savez bien qu’une toute petite lampe peut mettre l’espoir au monde. Merci de ce que vous apportez. Hélène Cadou (Nantes, 2004)
J’ai passé toute la soirée, hier, à vous lire, et c’est très volontiers que j’écrirai la préface à ce « Petit livre d’impatience. Avec mes pensées les plus cordiales. Pierre Dhainaut (Dunkerque, 2010)
Bernard Perroy appartient à cette magnifique constellation de »moines-poètes » dont je me sens très proche bien que n’étant ni moine ni poète. Citons Gilles Baudry bénédictin à Landevennec, François Cassingena-Trevedy bénédictin à Ligugé, Philippe Mac Leod trappiste puis ermite, Jean Mambrino récemment décédé peut-être le plus grand de tous, jésuite, Bernard Perroy de la congrégation des béatitudes. J’ai la conviction qu’au-delà des étiquettes politiques la possibilité de survie de notre monde occidental dépendra de note capacité à nous mettre à l’écoute de ces hommes là et à nous laisser transformer par leur parole (évidemment nulle obligation qu’ils soient moines ni même chrétiens). Yves Léonard (2016)
Je te remercie d’aimer le livre que François Huglo m’a fait l’amitié de me consacrer. Nous savons toi et moi que la poésie n’existe que pour être partagée. (…) Bonne idée que ce dossier sur Gilles Baudry, homme de Dieu et poète admirable (…) Vivement merci de me donner à lire tes derniers poèmes où je me sens chez moi. J’aime leur légèreté grave, leur transparence, la proximité qu’on peut leur trouver avec un Cadou, un Bérimont… Avec ma plus vive amitié. Serge Wellens (Marrans, 2009)
Merci pour ce « Cœur à cœur ». Ta poésie est sobre, aérée, essentielle. (…) Tes libres “haïkus” creusent le réel avec toute la profondeur de tes vers, si simples. (…) Oui, nous marchons vers le mystère, au jour intérieur, même si parfois la lumière défaille. Ton recueil est une marche intime. (…) Oui, ton écriture possède un grand sens du mystère qui conduit au silence. (…) Frères en poésie, nous parlons du même avenir, de ces noces que nous entrevoyons entre parole et silence. Jacques Gauthier (Québec 2006)
J’achève la lecture de ce beau recueil que vous m’avez adressé il y a quelques temps. Je veux vous dire le plaisir que j’ai eu. J’éprouve une joie complice à la lecture de vos poèmes chargés de lumière. Yves Perrine (Laon, 2008)
Vous m’avez fait un beau cadeau en m’envoyant vos poèmes. Comme dit le titre du dernier recueil, ils sont traversés, soulevés par un “souffle de clarté“. On y respire une attente de la merveille, une confiance d’enfant. J’aime en eux l’irradiante présence de la nature, la saveur musicale de la création… En communion fraternelle. Jean Bastaire (Meylan, 1998)
Votre dernier livre, « Coeur à coeur”, est vraiment très beau. Toutes les réalités, l’eau, la terre, le feuillage, le corps et le coeur sont devenues comme perméables à cette “brise de fin silence dont parlait Isaïe. Je pense aussi en vous lisant à la Sagesse qui circule librement partout à cause de sa pureté. Ainsi votre parole nous rend-elle l’unité du monde car aucune porte n’est fermée pour elle. Les dessins de Rachid Koraïchi forment avec vos poèmes un contrepoint parfait : lui aussi, avec ses traits, suggère une symbiose de la parole et du monde, qui suppose beaucoup de silence. Jean-Pierre Lemaire (Paris 2006)
Merci pour votre recueil qui est un recueil de haute ferveur… Ce qui semble perdu ne l’est jamais quand il suffit d’un regard, d’un bout de prière pour retrouver le meilleur de soi-même. Charles Le Quintrec (Kerhuiten, 2004)
C’est une poésie-témoignage que la vôtre, à la fois habitée et humaine. Votre écriture est sincère, limpide, musicale… et toutes ces lignes posées au bord de la lumière… bouleversantes de simplicité… Vous écrivez parce que vous débordez : pas pour faire de l’effet, c’est ce qui touche immédiatement… Sylvie Reff-Stern (Ringendorf, 2000)
J’aime vos poèmes, votre parole “d’enfant de haute mer“, celle où vous êtes le plus singulier dans cet arrière-pays des profondeurs d’où montent des mots habités, de très loin… J’aime ces poèmes comme l’expression de cette éternelle voix…, bruissement de cette mémoire immémoriale. Et ceci à travers les petites choses, toutes simples, du quotidien. Christiane Keller (St Menoux, 2001)
J’ai l’impression d’avoir pris un bain purifiant, apaisant… Ces poèmes sont un murmure toujours musical, afin qu’aucune discordance ne brise la continuité de l’écoute, et toujours discret, “riverain du silence“, afin d’y faire entendre l’indicible… Jean-Pierre Lemaire (Paris, 2003)
Merci pour tes poèmes. Tu sais combien nous aimons ta petite musique qui donne aussi bien à voir qu’à réfléchir. Tes mots conduisent toujours vers cet Ailleurs où miroite l’éternité. Ces poèmes sont, sans doute, le prélude d’un nouveau et superbe recueil. Simone se joint à moi pour t’assurer de notre vive Amitié. Jean-Claude Coiffard (Nantes, 2009)
Simplicité du cœur et du regard… La sonorité de vos vers est accordée à un diapason intérieur, la mesure en est juste… Votre chemin est à l’évidence un chemin de vie, avec ses imprévus, ses détours, ses retrouvailles, chemin qui nous ramène toujours vers Celui qui nous cherche. Jean-Pierre Lemaire (Paris, 1998)
Limpidité de l’écriture. Chaleur et lumière. Comment nos yeux ne s’éprendraient-ils pas de la simplicité de ce bouquet ? J’aime pour ma part cette transparence et cette entente de la nature avec la “Présence devinée“. Tes vers ont la belle nudité de ceux d’Éluard, de Cadou… Merci de tout cœur pour la joie de te lire. À toi bien amicalement. Serge Wellens (Marans, 2000)
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PRESSE
A propos du recueil « JE N’AI D’AUTRE DESIR » (éd. Al Manar) : »Bernard Perroy est l’un de nos poètes »mystiques » les plus forts et doux tout à la fois. Ces poèmes en général brefs et illustrés par Rachid Koraïchi, peintre célébré dans le monde arabe, caractérisent le « vrai regard » et la »parole sûre » d’un auteur exceptionnel et trop modeste dans le microcosme ! Comment demeurer insensible en captant un cri comme « Le jour immense / devant lequel s’agenouiller / pour que chacun de nos instants / devienne toute notre vie » ? A quand un numéro spécial dans la docte revue NUNC sur Bernard Perroy ? Ce serait un pari magnifique. » Jean-Luc Maxence (revue « Cahiers du Sens » n°28, 2018)
En ces poèmes, nous cheminons depuis la nuit vers le jour. (…) L’ambivalence, l’incomplétude de toute vie sont là, le monde n’est pas effacé, ni ses douleurs. Mais le bruit discontinu de la vie nous arrive, feutré, dans une grande resserre de silence. (…) La rencontre de l’autre, geste, regard, sourire a été décisive. Au terme du recueil, l’espace se dilate, va s’élargissant (…) Malgré tout ce qui entrave, une force intérieure est à l’œuvre. Le moment se fait revigorant, tourné vers un élan qui nous dépasse… Marie-Hélène Prouteau (revue « Terre à ciel », 2017)
Une poésie simple et lumineuse qui se propose de « se laisser guider par les mots / plus que par la pensée / mais au plus près du souffle qui nous porte ». On est là sous l’éclairage du cœur « et sa note profonde », flirtant avec le large qu’on porte en soi et ce « mystérieux et primordial trésor / de notre fragilité ». On est heureux de se réchauffer à « ce petit feu qui nous habite » et que Bernard Perroy partage comme bon pain.
Michel Baglin (revue « Texture », 2016)
Une poésie qui en appelle à la vie, posant la vie comme poésie, une poésie/vie comme recours. Et disant qu’il ne sait rien, le poète sait qu’il avance d’un premier pas sur le chemin à construire de cette connaissance là
Poésie des jours (2015)
Bernard Perroy fait partie d’un petit nombre de poètes contemporains pour lesquels « le spirituel » est une source d’inspiration. Il y a dans leurs poèmes une respiration assez profonde pour être celle du monde, assez mesurée pour éviter toute grandiloquence. « Le Coin de Table » (nov 2012)
Bien présenté par son éditeur, ce beau livre de Bernard Perroy confirme l’intérêt de la double vocation de ce frère catholique consacré qui est aussi poète, parallèlement, d’une étrange façon. Entre l’azur et l’obscur de la terre, le croyant, fil après fil, dénoue avec bonheur et patience, ce quelque chose qui habite et incendie nos cœurs et l’apaise ensuite d’une douceur obstinée. J.-L. Maxence (« La Nouvelle Lanterne », »Le Nouvel Athanor », mai 2011)
On rencontre chez Bernard Perroy, poète et frère consacré, le « débordement de vie » qui mérite louange, mais aussi « lot d’incomplétude » qui est celui de tout vivant. Un beau « mélange d’entente et de revers, d’angoisse et d’étonnements ». Comme dans son « Petit livre d’impatience ». (…) Une écriture aussi riche qu’empreinte d’humilité. Michel Baglin dans la revue « Texture » (2012)
Le recueil de Bernard Perroy, Une gorgée d’azur, (éd Al Manar)est une belle partition poétique en 7 morceaux, avec en note majeure le bleu, qui en est le point d’orgue et ouvre la mélodie : bleu du regard, bleu de l’azur et bleu du cœur. Guislaine Lejard (Francopolis, déc. 2011)
Une gorgée d’azur, du bleu au coeur ; et nous rêvons à ces contrées lointaines, bercés par des mots chauds, apaisants et la pupille hypnotisée par des dessins à l’encre noire, subtils et magiques. Isabelle (« Coup de coeur des vendeurs », FNAC Paris – Ternes, 2011)
Nous avions fait échos de la quête et de l’ouverture de Bernard Perroy dans son dialogue avec le peintre soufi Rachid Koraïchi lorsqu’ls publièrent le recueil « Coeur à coeur ». Ils publient à nouveau un livre à deux mains : la main à la plume et la main au calame. Quand le trait du dessin rejoint le trait d’esprit pour dire… l’indicible de l’azur, déplié au fond de notre coeur et ouvert sur l’abîme. J.-C. Noyé (revue « Prier » n°331, mai 2011)
Un mot pourtant peut « attendrir » ou « assouplir » notre cœur. L’« ouvrir », dit encore Bernard Perroy. En nous, au plus intime, une voix attend que nous la révélions. Mais qui osera, sinon un poète, tendre l’oreille comme à l’âge où nous découvrions la rumeur de la mer à l’intérieur d’un coquillage « dont les secrets replis / font chambre d’écho à plus grand que soi » ? Avons-nous perdu l’esprit d’enfance ? Bernard Perroy le répètera : cette voix seule nous soulève et nous porte. (…) Ainsi tout « recommence » et simultanément tout arrive « pour la première fois » : les poèmes ne sont pas des inscriptions intangibles, Bernard Perroy nous donne à lire ces empreintes à peine qui nous disent qu’un enfant est passé sur la neige, un « enfant léger ». Pierre Dhainaut (in préface pour « Petit livre d’impatience »)
Bernard Perroy a tenu un pari audacieux ; il a cru (avec d’autres poètes familiers de l’oraison comme Gilles Baudry ou Philippe Mac Leod) qu’il était possible d’unir démarche spirituelle et démarche poétique sans que l’une entrave l’autre. (…) L’ensemble du recueil laisse une impression de fraîcheur, de liberté, qui est le sceau de son authenticité. (…) Malgré le sentiment d’évidence qu’on éprouve à lire ces pages, il n’était pas facile de marier le langage direct de la prière et le langage indirect (empruntant le détour des images, supposant un travail sur les mots) de la poésie. Quand leur alliance ne s’achète d’aucune concession sur la vérité spirituelle du premier ni sur la qualité esthétique du second, elle libère quelque chose en nous qui ne trouvait pas de signes pour s’adresser à Dieu, et suscite notre gratitude de croyants, de lecteurs. Jean-Pierre Lemaire (in préface pour “Une joie tremblante” chez Ad Solem)
Bernard Perroy réussit des poèmes qui deviennent souvent traits d’union entre visible et invisible. Le poète sait qu’il y a « maintes sortes d’aurores ». La sobriété fervente de ses mots touche au cœur. Nous aimons « Ici la paix s’allonge / au pied de l’arbre » (p. 40) et encore : « On voit des mots brûler certaines lèvres » (p. 31). Proche de l’inspiration d’une Hélène Cado, d’un Jean Bastaire, parfois même d’un Jean-Pierre Lemaire, Bernard Perroy réussit à convaincre sans chercher vaille que vaille à évangéliser. Jean-Luc Maxence (in Les Cahiers du Sens, 2008)
Bernard Perroy, comme l’écrit Gilles Baudry qui en préface le dernier livre, Un soir où le soleil d’octobre (Sac à Mots), « sait que l’évidence abrite le mystère. » Ces pages la saisissent avec une délicatesse qui est comme le langage préservé du cœur.
Ces braises du ciel
Ces envolées d’aurore
Ces mots qui ne sont rien
S’ils ne se sont soumis
Au fil tranchant de l’amour
Gérard Bocholier (in Arpa n° 88, 2006)
Nous connaissons bien cette voix, devenue familière, qui murmure à notre oreille chaque mois dans “Feu et Lumière”, mais quel est-il, celui qui se cache derrière ces mots dont la danse nous livre un air du ciel ? (…) Bernard Perroy parle peu de lui. La poésie et Bernard : une longue histoire qui a connu de multiples détours… Bernard Perroy butine à même la vie, sur un chemin autant d’intériorité que d’ouverture : « La poésie est avant tout qualité d’attention et d’écoute. » (…) Sa poésie, proche du silence, chante tout bas et chuchote « tout au fond de chacun / ce port d’attache / enfoui sous la rumeur des mots. » (…) Bernard Perroy manie prose et poésie pour une célébration du quotidien. Inopinément, ses poèmes deviennent prière de désir manifestant une soif profonde qui résonne parfois comme un cri. (…) Il prêtre ses mots, simplement, tel un passeur. Homme parmi les hommes, il faut démystifier le poète tout en préservant le mystère de sa quête… Charlotte Bonnet (in Feu & Lumière n° 274, 2008)
Ouvrir comme un fruit savoureux le mystère des êtres et des choses cachées. En boire le suc : tel est l’art de Bernard Perroy (…) Il sait que le poème, comme le « visage » (omniprésent ici, il rime avec « paysage »), voile autant qu’il révèle ; que l’écriture est apprivoisement de l’inconnu. À travers les milles rendez-vous du quotidien, paysages et visages renvoient à ceux du cœur dont la quête assoiffe ou illumine le parcours quand il convient sans cesse de désapprendre pour laisser à la vie sa capacité d’étonnement… Une écriture limpide, un murmure toujours musical… Gilles Baudry (in préface pour “Un soir où le soleil d’octobre…”, éd. Sac à Mots, 2005)
S’il est une perfection à rechercher ici-bas, c’est, pour les auteurs, celle du cœur dont les yeux « donnent du prix à la moindre effusion de tendresse. » Ce livre-objet intitulé “Cœur à cœur” est le fruit d’une rencontre heureuse et féconde : celle de Bernard Perroy, poète, chroniqueur pour la revue “Feu et Lumière”, et de Rachid Koraïchi, artiste algérien, exposant dans différents musées et fondations à travers le monde. Rien n’est fortuit, et le hasard providentiel nous a valu cette amitié, ce duo, ce dialogue esthétique entre des vers brefs, rapides comme l’éclair, et des encres de Chine exécutées dans le jaillissement du souffle. Le chant des astres, l’odeur du jasmin, la fraîcheur des fontaines, les fruits du ciel… Tout , en ces pages, est son et calme respiration au seuil du mystère. Gilles Baudry (in Chronique de Landévennec n° 32, 2007)
Des images fulgurantes de la nature où, pourtant, formes et couleurs n’échappent pas au poète, un regard intense sur des instants de vie (…) « ces moments où les mots semblent se dérober » (…) Mais sois heureux, poète, tu n’es pas à côté de ta vocation quand tu cultives des vers comme le jardinier cultive ses fleurs… Ces pages sont remplies d’un doux et suave langage qui aspire à des relectures fréquentes pour découvrir tout leur mystère… Yves Jean Beloeil-Benoist (in 7 à Dire n° 19, 2006)
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sur Bernard Perroy :
revue CAHIERS DU SENS (Jean-Luc Maxence) :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=2251950348420518&set=pcb.2251951475087072&type=3&theater )
revue TEXTURE (Michel Baglin) :
http://revue-texture.fr/spip.php?article509
revue RECOURS AU POEME (Sophie d’Alençon) :
http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/la-nuit-comme-le-jour/sophie-dalenç
François-Xavier Maigre :
article F.X. Maigre – Livres & Idées (La Croix)
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